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ToggleIntroduction
Le Shilajit, parfois orthographié shilajatu, mumiyo ou mummiyo, est un exsudat brun‑noirâtre qui suinte des roches de haute montagne, en particulier dans l’Himalaya, les monts du Caucase et d’autres chaînes montagneuses d’Asie centrale. Dans l’ancienne médecine ayurvédique, il est considéré comme un rasayana : une substance qui favorise la vitalité, augmente la force physique et promeut la longévité. Il est utilisé depuis des siècles pour traiter divers maux, notamment les douleurs articulaires, la fatigue, les troubles de la mémoire et l’infertilité. Aujourd’hui, le Shilajit est commercialisé dans le monde entier en tant que complément alimentaire naturel.
Cependant, la popularité du Shilajit s’accompagne de nombreuses affirmations marketing souvent peu étayées. Pour comprendre son véritable potentiel, il est essentiel d’examiner de près sa composition, ses modes d’action et les études scientifiques disponibles. Cet article passe en revue la littérature, y compris des revues systématiques et des essais cliniques récents, afin de fournir une analyse objective des bienfaits et des risques du Shilajit. Les informations proviennent principalement de publications revues par des pairs et de sources institutionnelles, avec des références en fin d’article.
Origine et formation du Shilajit
Selon les descriptions classiques de l’Ayurveda, le Shilajit se forme lorsque des matières végétales et microbiennes sont soumises à une décomposition lente et à une compaction au sein des roches pendant des milliers d’années. Le produit résultant s’accumule dans des fissures de la roche et suinte sous forme de résine pendant les mois chauds.
Une revue de 2012 publiée dans International Journal of Alzheimer’s Disease rappelle que le Shilajit a été observé non seulement dans l’Himalaya, mais également en Russie, au Tibet, en Afghanistan et plus récemment dans les Andes chiliennes. Les auteurs soulignent que l’utilisation du Shilajit comme agent de rajeunissement fait partie des traditions ayurvédiques et que ses effets peuvent varier selon la région d’origine.
La formation du Shilajit implique la décomposition de plantes telles que Euphorbia royleana et Trifolium repens ainsi que la contribution de mousses et d’hépatiques comme Barbula, Fissidens ou Marchantia. Cette matière organique se transforme en un phytocomplexe riche en acides fulviques, humiques et en oligo‑éléments.
Composition chimique
Humus et acides fulviques
Le Shilajit est composé majoritairement d’humus, c’est‑à‑dire de substances humiques résultant de la décomposition de matière organique. Les acides fulviques représentent 60 % à 80 % de son contenu nutraceutique. Ces composés sont solubles dans l’eau et possèdent des propriétés antioxydantes, anti‑inflammatoires et immunomodulatrices. Les acides humiques et les humines, également présents, contribuent à ses effets adaptogènes et neuroprotecteurs.
Minéraux et oligo‑éléments
Le Shilajit contient plus de 85 minéraux sous forme ionique, notamment du fer, du magnésium et du zinc. Une étude analysant la composition du Shilajit andin a identifié des fractions riches en sélénium, un oligo‑élément reconnu pour ses effets anti‑âge. D’autres minéraux comme le calcium, le potassium et le sodium sont présents et peuvent varier selon la provenance. Des composés aromatiques appelés dibenzo‑α‑pyrones (DBP) et leurs dérivés, ainsi que des peptides et des lipides (dont l’oléamide), contribuent également à la complexité du mélange.
Contaminants potentiels
Parce que le Shilajit se forme dans des roches riches en minéraux, il peut contenir des métaux lourds. L’Operation Supplement Safety (OPSS) du ministère américain de la Défense souligne que le Shilajit peut renfermer des métaux comme le plomb, le cadmium, l’arsenic et le mercure. Des analyses récentes ont révélé la présence de thallium jusqu’à 0,226 µg·g⁻¹ dans le Shilajit naturel et jusqu’à 0,5 µg·g⁻¹ dans certains compléments, ce qui pose un risque potentiel pour la santé. L’excès de thallium peut entraîner des effets toxiques graves, notamment des dommages au foie, aux reins et au système nerveux. De même, l’OPSS avertit que les compléments peuvent provoquer des réactions allergiques graves, une hypertension ou des troubles cognitifs.
Modes d’action et mécanismes biologiques
Effets antioxydants et anti‑inflammatoires
Les acides fulviques et humiques du Shilajit agissent comme antioxydants, en neutralisant les radicaux libres et en réduisant le stress oxydatif. La revue systématique de 2024 publiée dans le Journal of Population Therapeutics & Clinical Pharmacology (JPTCP) note que ces acides modulent des voies de signalisation telles que NF‑κB et Nrf2/HO‑1, contribuant à diminuer l’inflammation et le stress oxydatif.
Le Shilajit contient également des dibenzo‑α‑pyrones qui stabilisent les composés antioxydants et favorisent la production d’ATP dans les mitochondries. Ces composés pourraient expliquer des effets sur l’énergie et la récupération musculaire observés dans certaines études (voir section sur la performance physique).
Inhibition de l’agrégation de la protéine tau et neuroprotection
Des recherches sur le Shilajit andin ont montré une inhibition de l’agrégation de la protéine tau, un phénomène central dans la maladie d’Alzheimer. Dans une étude publiée en 2023 par Andrade et al. dans Pharmaceuticals (Basel), les fractions M2 et M3 du Shilajit andin ont augmenté la croissance et la longueur des neurites dans des cellules de neuroblastome, l’effet le plus prononcé provenant de la sous‑fraction M3. Ces fractions ont inhibé l’agrégation de tau et même désassemblé des polymères de tau déjà formés; la combinaison M2/M3 a réduit l’agrégation de tau de 76,6 %.
Les auteurs attribuent cet effet principalement à l’acide fulvique et à l’oléamide, un lipide endogène impliqué dans la signalisation neuronale, qui présente des propriétés neuroprotectrices et facilite la mémoire. L’oléamide inhibe la protéase calpaïne responsable de la dégradation de certaines protéines neuronales, et des études sur les animaux ont montré qu’il améliore la fonction synaptique et réduit l’activité épileptique.
Effets adaptogènes et modulaires de l’énergie
Le Shilajit est souvent qualifié d’adaptogène, c’est‑à‑dire qu’il aide l’organisme à s’adapter au stress. Ses composés humiques agiraient sur les glandes surrénales et le métabolisme énergétique. Une étude réalisée par Keller et al. (2019) à l’Université du Nebraska a montré qu’une supplémentation en Shilajit (PrimaVie, 500 mg/jour) pendant huit semaines réduisait la diminution de la force musculaire après un exercice fatiguant. Les participants du groupe à forte dose ont présenté une diminution de la force maximale (MVIC) de seulement 8,9 %, contre 16 % dans le groupe placebo. Les auteurs suggèrent que le Shilajit améliore la respiration mitochondriale et la resynthèse de l’ATP.
Revue des bienfaits potentiels du Shilajit
1. Santé cognitive et protection contre la maladie d’Alzheimer
Les essais in vitro évoqués ci‑dessus démontrent que le Shilajit peut inhiber l’agrégation de la protéine tau et favoriser la croissance neuronale. Bien qu’il n’existe pas encore de grands essais cliniques sur l’homme, cette propriété pourrait expliquer des effets cognitifs observés de manière anecdotique.
Une revue publiée dans International Journal of Alzheimer’s Disease en 2012 qualifie le Shilajit de « phytocomplexe naturel à activité procognitive » et souligne son potentiel dans le traitement des troubles cognitifs liés à l’âge. Les auteurs mettent en avant le rôle des acides fulviques pour bloquer l’agrégation de tau et suggèrent que davantage d’études cliniques sont nécessaires.
De plus, des recherches récentes sur le Shilajit andin montrent que ses fractions enrichies peuvent stimuler la neuritogenèse et inhiber l’agrégation de tau. Ce mécanisme laisse entrevoir un potentiel pour la prévention ou l’atténuation des maladies neurodégénératives, mais les preuves chez l’humain manquent encore.
2. Amélioration de la performance physique et de l’endurance
Plusieurs études ont évalué les effets du Shilajit sur la performance physique :
- Force et fatigue musculaires : L’essai aléatoire contrôlé de 2019 à l’Université du Nebraska a montré qu’un apport quotidien de 500 mg de Shilajit sur huit semaines réduisait la diminution de force après un exercice fatigant par rapport au placebo. Les niveaux d’hydroxyproline, marqueur indirect de la dégradation du collagène, étaient plus faibles dans le groupe à forte dose, suggérant une meilleure intégrité des tissus conjonctifs.
- Densité minérale osseuse : Un essai randomisé en double aveugle mené en Inde et publié en 2022 dans Phytomedicine a recruté 60 femmes ménopausées souffrant d’ostéopénie. Les participantes ont été assignées à recevoir un placebo, 250 mg ou 500 mg de Shilajit PrimaVie pendant 48 semaines. Les résultats ont montré une atténuation dose‑dépendante de la perte de densité osseuse ; le groupe recevant 500 mg présentait une augmentation de densité supérieure à celui recevant 250 mg. Des marqueurs de turnover osseux (CTX‑1, BALP, RANKL) ont diminué, tandis que l’ostéoprotégérine (OPG) augmentait. Les marqueurs de stress oxydatif (MDA) et d’inflammation (hsCRP) ont également diminué. Les auteurs concluent que la supplémentation en Shilajit « prévenait la perte osseuse » chez les femmes ménopausées.
- Récupération et adaptation musculaires : L’article de NutraIngredients cite la même étude sur la performance et indique que les participants ayant reçu 500 mg de Shilajit présentaient une baisse de la force après exercice de 8,9 %, contre 16–17 % dans les groupes placebo et faible dose. Les auteurs suggèrent que le Shilajit stimule la production d’ATP et améliore la fonction mitochondriale.
3. Effets sur la fertilité masculine et les hormones sexuelles
Le Shilajit est traditionnellement utilisé pour améliorer la fertilité masculine. Des essais cliniques ont évalué son impact :
- Testostérone chez des hommes en bonne santé : Un essai randomisé en double aveugle publié en 2016 dans Andrologia a administré 250 mg de Shilajit purifié (PrimaVie) deux fois par jour pendant 90 jours à des hommes âgés de 45 à 55 ans. Le traitement a entraîné une augmentation significative des taux de testostérone totale et libre ainsi que du déhydroépiandrostérone (DHEAS), comparativement au placebo. Les niveaux de LH et FSH sont restés stables, suggérant que le Shilajit n’a pas perturbé l’axe hypothalamo‑hypophysaire.
- Fertilité chez des hommes souffrant d’oligospermie : Une étude plus ancienne (2010) publiée dans Andrologia a évalué 35 hommes infertiles avec spermogramme inférieur à 20 millions/ml. Les participants ont reçu 100 mg de Shilajit deux fois par jour pendant 90 jours. Parmi les 28 hommes ayant terminé l’étude, le volume de sperme a augmenté de 37,6 %, le nombre total de spermatozoïdes de 61,4 %, la motilité de 12,4 – 17,4 % et la proportion de spermatozoïdes normaux de 18,9 %. Les niveaux de testostérone ont augmenté de 23,5 % et ceux de FSH de 9,4 %, sans altération des fonctions hépatiques ou rénales. Les auteurs concluent que le Shilajit a des effets spermatogéniques et est bien toléré.
4. Effets potentiels sur le métabolisme et la gestion du diabète
Le Shilajit contient des composés qui pourraient améliorer la sensibilité à l’insuline et réguler la glycémie. La revue systématique de 2024 (JPTCP) souligne que certaines études animales ont montré une réduction de la glycémie et une amélioration de la tolérance au glucose; cependant, les données cliniques chez l’homme restent limitées. Des effets antidiabétiques ont été attribués aux acides fulviques et à l’amélioration de la fonction pancréatique. Cependant, aucune étude clinique majeure n’est encore disponible, et ces effets doivent être confirmés.
5. Santé immunitaire et anti‑inflammatoire
Les composés humiques et fulviques du Shilajit modulent le système immunitaire. Ils inhibent la production de cytokines pro‑inflammatoires via l’axe NF‑κB et favorisent l’activité des cellules NK (natural killer), selon des études in vitro et sur l’animal. Des traces de sélénium pourraient également jouer un rôle immunomodulateur. Aucune étude humaine de grande taille n’a cependant confirmé un effet immunitaire significatif.
6. Autres usages et effets proposés
- Anti‑fatigue et énergie : Les adaptogènes du Shilajit peuvent soutenir la production d’énergie. Des études précliniques montrent une augmentation de la production d’ATP et une amélioration de l’endurance.
- Santé osseuse : Outre l’essai sur des femmes ménopausées, des études suggèrent que les minéraux du Shilajit favorisent l’absorption du calcium et réduisent la perte osseuse.
- Anémie : Certains praticiens ayurvédiques l’utilisent pour traiter l’anémie grâce à sa teneur en fer, bien que l’efficacité n’ait pas été démontrée par des essais rigoureux.
- Effet antiviral : La revue systématique (JPTCP) mentionne des données préliminaires sur des propriétés antivirales, notamment contre le VIH et les virus respiratoires, mais ces résultats n’ont pas été reproduits à grande échelle.
Précautions et effets secondaires
Métaux lourds et contaminants
L’un des principaux risques associés au Shilajit concerne la contamination par les métaux lourds. L’OPSS indique que les produits de Shilajit peuvent contenir du plomb, du cadmium, de l’arsenic, du mercure et d’autres métaux toxiques. Une étude de 2025 publiée dans BMC Chemistry a mesuré des concentrations de thallium jusqu’à 0,226 µg·g⁻¹ dans le Shilajit naturel et jusqu’à 0,5 µg·g⁻¹ dans certains compléments; la consommation d’une pilule pouvait introduire jusqu’à 0,095 µg de thallium dans l’organisme. Le thallium est extrêmement toxique et se comporte de manière similaire au potassium, s’accumulant dans les os, les reins et le système nerveux, avec des effets mutagènes et cancérigènes.
Ainsi, il est impératif de choisir des produits testés par des laboratoires indépendants et certifiés (NSF, Informed Sport, USP). Sans analyses, le consommateur ne peut connaître la quantité réelle de métaux lourds.
Autres effets indésirables
Selon l’OPSS, l’utilisation du Shilajit est associée à des réactions allergiques sévères, une augmentation de la pression artérielle, des étourdissements et des troubles cognitifs. Les personnes souffrant d’hypotension doivent être prudentes car le Shilajit peut réduire la pression artérielle. Les effets sur la fonction hépatique et rénale sont généralement légers, mais il est conseillé d’éviter l’utilisation en cas de maladie chronique sans avis médical.
Un autre souci est la pureté : des études ont montré que certains produits contiennent des liants, des colorants et des ingrédients non déclarés.
En raison de ses effets potentiels sur les hormones, le Shilajit ne devrait pas être utilisé par des personnes ayant des antécédents de cancers hormono‑dépendants (cancer de la prostate ou du sein) sans supervision médicale.
Dosage, formes et conseils d’utilisation
Les posologies utilisées dans les essais cliniques varient généralement entre 250 mg et 500 mg par jour de Shilajit purifié (standardisé à plus de 50 % d’acides fulviques). L’essai sur les femmes ménopausées a utilisé ces deux dosages pendant 48 semaines. L’étude sur la performance musculaire a testé 250 mg ou 500 mg pendant huit semaines, tandis que l’étude sur la testostérone a administré 250 mg deux fois par jour pendant 90 jours.
Les formes disponibles comprennent des résines, des poudres, des capsules et des tablettes. La résine pure est généralement dissoute dans de l’eau chaude ou du lait, tandis que les poudres et les capsules sont plus faciles à doser mais peuvent contenir des excipients.
Pour optimiser la sécurité :
- Choisir un produit certifié : Rechercher des labels comme NSF Certified Sport ou Informed Sport, qui testent les contaminants et vérifient la pureté.
- Commencer par une faible dose : 250 mg par jour permet d’évaluer la tolérance.
- Consulter un professionnel de santé : particulièrement en cas de grossesse, d’allaitement, de maladie chronique, de prise de médicaments (anticoagulants, antihypertenseurs) ou d’antécédents hormonaux.
Conclusion : bienfaits potentiels et prudence nécessaire
Le Shilajit est un phytocomplexe unique riche en acides fulviques, minéraux et composés bioactifs. La recherche moderne confirme plusieurs effets biologiques :
- Les acides fulviques et l’oléamide inhibent l’agrégation de la protéine tau et favorisent la croissance neuronale, ce qui pourrait se traduire par un effet protecteur contre les troubles cognitifs.
- Des essais cliniques démontrent des améliorations de la force musculaire et de la densité osseuse, ainsi qu’une augmentation des niveaux de testostérone et de la fertilité masculine.
- Les propriétés antioxydantes et anti‑inflammatoires sont bien documentées sur des modèles cellulaires et animaux, suggérant un intérêt pour la lutte contre le stress oxydatif.
Cependant, ces bienfaits doivent être mis en balance avec des risques importants :
- La présence potentielle de métaux lourds (plomb, arsenic, mercure, thallium) dans les produits non purifiés peut entraîner une toxicité sévère.
- Les études cliniques restent limitées en taille et en durée ; les bénéfices observés nécessitent une confirmation à grande échelle.
- Des effets secondaires tels que des réactions allergiques, des élévations de la tension artérielle et des vertiges ont été rapportés.
En conclusion, le Shilajit ne doit pas être considéré comme une panacée. Les données actuelles soutiennent une utilisation prudente de 250 à 500 mg de Shilajit purifié, préférablement certifié et sous surveillance médicale. Les personnes intéressées par ses effets potentiels devraient consulter un professionnel de santé, surtout en présence de maladies chroniques ou de traitements médicamenteux. Comme pour tout complément, la transparence sur la provenance et la qualité du produit est essentielle pour bénéficier des vertus du Shilajit tout en minimisant les risques.
Références principales
Carrasco‑Gallardo, C. et al. Shilajit: A Natural Phytocomplex with Potential Procognitive Activity, International Journal of Alzheimer’s Disease (2012) : description des origines et de l’utilisation du Shilajit
Aqeel, S. et al. Unveiling Shilajit’s Pharmacological Potential: A Comprehensive Review of Latest Insights, International Journal of All Research Education & Scientific Methods (2024) : composition détaillée du Shilajit et rôle des acides fulviques
Ali, S. M. et al. Systematic Review of Shilajit: Clinical Efficacy and Safety, Journal of Population Therapeutics & Clinical Pharmacology (2024) : synthèse des effets antioxydants, anti‑inflammatoires et mécanismes d’action
Iqubal, A. & Qadir, A. Clinical Studies and Safety Evidence for Human Consumption of Shilajit (2025) : revue des essais cliniques et des mécanismes d’action
Andrade, V. et al. Scaling the Andean Shilajit: A Novel Neuroprotective Agent for Alzheimer’s Disease, Pharmaceuticals (Basel) (2023) : étude sur les fractions M2/M3 et inhibition de la protéine tau
Keller, J. et al. The effects of Shilajit supplementation on fatigue-induced decreases in muscular strength and serum hydroxyproline levels, Journal of the International Society of Sports Nutrition (2019) : essai clinique montrant l’effet du Shilajit sur la performance musculaire
Pingali, U. & Nutalapati, C. Shilajit extract reduces oxidative stress, inflammation, and bone loss to dose‑dependently preserve bone mineral density in postmenopausal women with osteopenia, Phytomedicine (2022) : essai clinique démontrant une amélioration de la densité osseuse et une baisse des marqueurs inflammatoires
Pandit, S. et al. Clinical evaluation of purified Shilajit on testosterone levels in healthy volunteers, Andrologia (2016) : augmentation significative des hormones sexuelles masculines
Biswas, T. et al. Clinical evaluation of spermatogenic activity of processed Shilajit in oligospermia, Andrologia (2010) : amélioration du nombre et de la motilité des spermatozoïdes
OPSS – Shilajit as a Dietary Supplement Ingredient (2024) : mise en garde contre les métaux lourds et les effets secondaires
Kamgar, E. et al. Quantifying of thallium in Shilajit and its supplements, BMC Chemistry (2025) : détection de thallium dans des compléments de Shilajit et risques associés
