Quelle quantité de créatine prendre par jour ? Guide complet et scientifique

L’essor des compléments alimentaires a popularisé la créatine, notamment dans le milieu du fitness et du sport de haut niveau. Si vous cherchez à savoir quelle quantité de créatine par jour consommer pour optimiser vos performances sans risque pour votre santé, cet article est fait pour vous. En nous appuyant sur des études récentes et des revues scientifiques (PubMed, Nature, Journal of the International Society of Sports Nutrition, etc.), nous allons passer en revue la quantité de créatine dont votre corps a réellement besoin, les stratégies de supplémentation (chargement et maintenance), les différences selon l’âge et le sexe et les précautions à prendre.

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Comprendre la créatine : fonction et synthèse naturelle

La créatine est un composé organique non protéique (methyl‑guanidino‑acétique) produit naturellement par le foie, les reins et le pancréas à partir des acides aminés arginine, glycine et méthionine. Elle est stockée principalement dans le muscle squelettique (environ 95 %), mais on en trouve aussi dans le cerveau et le cœur. La créatine et sa forme phosphorylée (phosphocréatine ou PCr) jouent un rôle central dans la régénération rapide de l’ATP, fournissant ainsi de l’énergie pour les efforts intenses et courts.

Le corps humain synthétise environ 1 à 2 g de créatine par jour. Une partie de cette créatine est également apportée par l’alimentation via les viandes rouges, le poisson et le lait. Toutefois, les quantités dans les aliments sont limitées : selon un article de l’Office of Dietary Supplements (NIH), la viande de bœuf ou de porc contient environ 2 g de créatine par livre (454 g) et le saumon environ 2 g/livre. Un adulte de 70 kg stocke environ 120 g de créatine et de phosphocréatine dans ses muscles. La réserve intracellulaire reste relativement constante : tout excès est converti en créatinine et excrété par les reins.

Besoins quotidiens en créatine : synthèse endogène et apport alimentaire

La revue de Kreider et collaborateurs (2025) rappelle que la « nécessité quotidienne de créatine » est d’environ 2 à 4 g par jour, selon la masse musculaire et le niveau d’activité physique. Environ 50 % de ce besoin quotidien est synthétisé par l’organisme à partir des acides aminés, tandis que le reste doit provenir de l’alimentation ou de suppléments.

Des données issues de l’enquête NHANES montrent que les enfants et adolescents consomment en moyenne 1 g de créatine par jour dans leur alimentation et qu’un apport supérieur à 1,5 g/j est associé à une meilleure taille et une masse maigre plus élevée. Les personnes âgées consommant moins de 0,95 g/j présentent une fonction cognitive plus faible et un risque accru de maladies cardiovasculaires et hépatiques. Ces observations soulignent l’importance d’un apport alimentaire minimal d’environ 1 g à 1,5 g de créatine par jour pour soutenir la santé générale et le métabolisme.

Créatine et régime végétarien ou végétalien

Les végétariens et végétaliens ont des niveaux musculaires de créatine plus bas, car leur alimentation exclut les principales sources carnées. Une supplémentation peut donc être particulièrement bénéfique pour eux afin de normaliser les stocks de phosphocréatine et soutenir les performances cognitives et physiques.

Supplémentation en créatine : pourquoi et pour qui ?

La créatine est l’un des compléments les plus étudiés en nutrition sportive. Elle améliore la puissance et les performances lors d’efforts intenses et répétés (sprints, séries lourdes), augmente la masse musculaire et pourrait favoriser la récupération. De plus, des effets positifs sont observés sur la cognition (mémoire de travail, intelligence fluide) chez certaines populations, même si les résultats restent modestes. Le Comité International pour la Nutrition Sportive (ISSN) considère la créatine monohydrate comme sûre et efficace.

Cependant, la question clé reste : combien de créatine devriez‑vous consommer chaque jour ? Les stratégies de supplémentation varient selon que vous débutiez ou que vous cherchiez simplement à maintenir vos réserves. On distingue deux approches principales : la phase de chargement et la phase de maintenance.

Phase de chargement : saturer rapidement les muscles

La phase de chargement consiste à ingérer de grandes quantités de créatine pendant quelques jours pour saturer rapidement les muscles. La littérature scientifique recommande généralement 20 à 25 g par jour (ou 0,3 g/kg/j), répartis en prises de 5 g environ toutes les 4 heures pendant 5 à 7 jours. Cette stratégie augmente les stocks de créatine musculaire de 20 à 40 %. Cependant, elle peut entraîner une prise de poids temporaire due à une rétention d’eau intramusculaire.

Exemple de protocole de chargement pour un adulte de 70 kg : 

  • Jour 1 à 7 : 20 g/jour de créatine monohydrate, idéalement 4 prises de 5 g espacées de quelques heures.
  • À partir du 8e jour, passage à la phase de maintenance (voir ci‑dessous).

Avantages et limites de la phase de chargement

Avantages : Elle permet d’atteindre rapidement la saturation musculaire, ce qui peut optimiser les performances dès les premiers jours de la prise.

Limites : La prise de 20–25 g/j entraîne une augmentation temporaire du poids corporel (1 à 2 kg), en raison de la rétention d’eau et de l’augmentation du glycogène musculaire. Certaines personnes peuvent ressentir des ballonnements ou des troubles digestifs. De plus, une étude chez les sprinteurs montre qu’une charge de 25 g pendant 5 jours diminue l’amplitude de certains mouvements articulaires (épaule, cheville) en raison de la raideur musculaire accrue. Enfin, si votre objectif est purement esthétique (prise de masse sans rétention d’eau visible), cette phase peut être moins intéressante.

Phase de maintenance : maintenir les réserves saturées

Après la phase de chargement ou pour les personnes ne souhaitant pas passer par une charge, la phase de maintenance consiste à consommer 3 à 5 g de créatine par jour, soit environ 0,03 g/kg/j. Ce dosage est suffisant pour maintenir les stocks musculaires saturés.

De nombreuses études indiquent que 3 à 5 g/j procurent les mêmes bénéfices qu’un protocole de chargement suivi d’une maintenance, la différence étant que la saturation musculaire prend plus de temps (2 à 4 semaines au lieu de 5 à 7 jours). Si vous n’êtes pas pressé et souhaitez minimiser la rétention d’eau, cette approche progressive est idéale.

Exemple de protocole de maintenance sans phase de chargement

  • Jour 1 et suivants : 3 à 5 g de créatine monohydrate par jour, consommés à n’importe quel moment (voir la section « Timing »).
  • La saturation musculaire est atteinte après environ un mois, mais les gains de force et d’endurance apparaissent souvent dès les premières semaines.

Les personnes âgées ou fragilisées

Les revues consacrées aux populations seniors recommandent des doses légèrement supérieures pour compenser un apport alimentaire plus faible et une masse musculaire en diminution. La supplémentation classique consiste à 0,05 à 0,15 g/kg/j après un chargement de 0,3 g/kg/j. Pour un adulte de 70 kg, cela représente environ 3,5 à 10,5 g de créatine par jour en phase de maintenance. Ces doses sont particulièrement efficaces pour augmenter la force, la densité osseuse et ralentir la sarcopénie.

Quelle dose de créatine pour la santé générale ?

Au‑delà des performances sportives, la créatine offre des bénéfices pour la santé : soutien cognitif chez les personnes âgées, protection cardiovasculaire, amélioration de la densité osseuse et soutien immunitaire. La position récente publiée en 2025 par Kreider et al. indique que 2 à 3 g de créatine par jour pourraient suffire pour maintenir une bonne santé et soutenir ces fonctions, même sans objectif athlétique spécifique. Cette quantité correspond à la somme de la synthèse endogène (1 à 2 g/j) et de l’apport alimentaire ; une légère supplémentation (1 g/j) peut ainsi compléter les besoins chez les populations à risque de déficit (végétariens, personnes âgées).

Timing de la prise de créatine : avant, après ou pendant l’entraînement ?

La question du moment idéal pour consommer la créatine reste débattue. Certaines études montrent qu’une prise de 5 g après l’entraînement améliore davantage la composition corporelle qu’une prise avant entraînement. Cependant, d’autres travaux, notamment chez les seniors, n’observent aucune différence significative entre une ingestion avant ou après la séance.

Consommation avec glucides ou protéines

Co‑ingérer la créatine avec des glucides ou une combinaison glucides/protéines stimulerait l’insuline et augmenterait l’absorption musculaire. Par exemple, prendre 5 g de créatine avec environ 94 g de glucides ou 47 g de glucides + 50 g de protéines favorise la rétention de créatine dans les muscles. Pour les athlètes qui utilisent déjà une boisson de récupération (shake protéiné ou boisson sucrée), c’est une occasion pratique d’ajouter votre dose quotidienne.

Prise fractionnée vs prise unique

Pendant la phase de chargement, il est recommandé de répartir la dose quotidienne en plusieurs prises (4 × 5 g) pour améliorer l’absorption et minimiser les troubles digestifs. En phase de maintenance, une seule prise quotidienne de 3 à 5 g suffit. Cependant, certaines personnes préfèrent diviser en deux prises (matin et soir) pour limiter l’inconfort digestif.

Créatine et performances sportives

Force et puissance musculaire

Les recherches montrent que la créatine augmente les performances lors des exercices de résistance (séries de squats, développé couché) en améliorant la capacité à produire de la puissance lors de répétitions successives. Un exemple de recherche (Volek et al.) a montré qu’une supplémentation de 25 g/j pendant 6 jours augmentait significativement la puissance maximale lors de séries de jump squats et le nombre de répétitions au développé couché.

Gain de masse musculaire et composition corporelle

La créatine favorise la synthèse protéique et l’hypertrophie, notamment lorsqu’elle est combinée à un entraînement de résistance. Une étude sur des joueuses de football a montré qu’une prise de 15 g/j pendant 1 semaine suivie de 5 g/j pendant 12 semaines augmentait la force musculaire, bien que l’impact sur la masse maigre restait modeste. Plusieurs méta‑analyses indiquent que la créatine améliore la prise de masse maigre d’environ 1 kg après 8 à 12 semaines de supplémentation associée à un programme d’entraînement.

Endurance et sports d’endurance

La créatine n’est pas réputée pour améliorer les performances aérobies. Certaines études rapportent même une baisse de la performance en endurance due à l’augmentation du poids corporel. Toutefois, dans des conditions spécifiques (sports d’équipe ou efforts intermittents), elle peut augmenter la capacité de sprint ou de finish, notamment lorsqu’elle est associée à une ingestion élevée de glucides.

Créatine et cognition : que disent les études ?

Des travaux émergents suggèrent que la créatine peut également influencer la cognition. Par exemple, 5 g/j ont amélioré l’intelligence fluide et certaines mesures de mémoire chez des végétariens. Chez les jeunes adultes en bonne santé, des doses modérées (0,03 g/kg/j) sur 6 semaines n’ont pas entraîné d’amélioration cognitive significative. En revanche, les effets semblent plus marqués chez les personnes âgées ou en situation de privation de sommeil : une étude a montré qu’une dose unique de 8 g de créatine pendant 5 jours réduisait la fatigue mentale et améliorait les performances lors de tâches cognitives.

Globalement, la créatine peut soutenir la cognition en augmentant le taux de phosphocréatine cérébrale, mais les doses efficaces et la durée d’ingestion varient selon l’âge, la condition et le type de tâche cognitive.

Effets secondaires et sécurité de la créatine

L’une des raisons de la popularité de la créatine est sa sécurité démontrée. Une méta‑analyse recensant plus de 680 essais cliniques chez environ 12 800 participants, avec des doses allant jusqu’à 30 g/j pendant 14 ans, n’a trouvé aucun effet indésirable sérieux. De surcroît, l’analyse de plus de 28 millions de rapports d’événements indésirables dans plusieurs pays montre que la créatine est rarement mentionnée (0,0007 %).

Effets secondaires possibles

  • Rétention d’eau et prise de poids : souvent observée lors de la phase de chargement.
  • Troubles gastro‑intestinaux : ballonnements et diarrhée possibles lors de l’ingestion de doses élevées en une prise.
  • Crampes musculaires : certains rapports anecdotiques évoquent des crampes, mais aucune étude contrôlée n’a mis en évidence un lien causatif.
  • Fonction rénale : les études montrent que la créatine n’affecte pas la fonction rénale chez les personnes en bonne santé prenant jusqu’à 3–5 g/j. Cependant, les personnes souffrant d’insuffisance rénale doivent consulter leur médecin.

Mythe : la créatine est un stéroïde

La créatine n’est pas un stéroïde anabolisant et n’influence pas les taux de testostérone. Il s’agit d’une substance naturellement présente dans l’organisme, sans effet hormonal direct.

Différences selon l’âge et le sexe

Enfants et adolescents

Bien que certaines autorités aient envisagé d’interdire la créatine chez les mineurs, des études montrent qu’une supplémentation adaptée ne présente pas de danger et peut même soutenir la croissance et la composition corporelle : les adolescents consommant plus de 1,5 g/j de créatine via l’alimentation présentent une masse maigre et une densité osseuse supérieures. La littérature recommande toutefois de consulter un professionnel de santé pour définir la dose (souvent 2–3 g/j) et de veiller à une hydratation suffisante.

Femmes

Les données montrent que la créatine est tout aussi efficace chez les femmes que chez les hommes, notamment pour la prise de force et la prévention de la sarcopénie. Aucune preuve ne suggère que la créatine provoque une prise de poids graisseuse ou des troubles hormonaux. Chez les femmes enceintes ou allaitantes, les recherches sont limitées, mais des études animales suggèrent un rôle potentiellement protecteur sur le développement neuronal du fœtus. En attendant des données robustes, il est prudent de consulter un médecin avant de supplémenter durant la grossesse.

Seniors

Les personnes âgées bénéficient fortement de la créatine pour maintenir leur force, améliorer leur densité osseuse et préserver la fonction cognitive. Les revues récentes recommandent une dose de 0,1 g/kg/j après un chargement, soit environ 5 à 10 g/j pour un senior de 60–70 kg. La co‑ingestion avec un entraînement de résistance renforce les bénéfices sur la sarcopénie et la densité osseuse.

Différentes formes de créatine : monohydrate, HCl, nitrate, etc.

Bien qu’il existe plusieurs formes de créatine (citrate, ethyl ester, malate, nitrate, hydrochoride), la créatine monohydrate reste la forme la plus étudiée et la plus efficace. Les autres formes peuvent présenter une meilleure solubilité ou être commercialisées comme provoquant moins de rétention d’eau, mais les preuves scientifiques ne montrent pas de bénéfices supérieurs. La sécurité à long terme des formes alternatives est moins bien documentée.

Qualité des compléments 

Choisissez toujours des produits testés par des tiers (certifications NSF, Informed-Sport) pour éviter les contaminants. De nombreuses études rappellent que la créatine monohydrate est Généralement Reconnu comme Sûr (GRAS) par la FDA aux États‑Unis.

Comment intégrer la créatine dans votre quotidien

  1. Choisir un produit de qualité : la créatine monohydrate micronisée est la référence.
  2. Déterminer la dose : 3–5 g/j pour la maintenance, 20–25 g/j (0,3 g/kg) pendant 5–7 jours pour la charge.
  3. Moment de la prise : de préférence après l’entraînement ou à un moment où vous consommez des glucides/protéines, mais l’heure exacte importe peu si l’apport est quotidien.
  4. Hydratation : buvez suffisamment d’eau (au moins 2 l/j) pour optimiser l’absorption et éviter les crampes.
  5. Cycles ? : il n’est pas nécessaire de cycler la créatine. Vous pouvez l’utiliser en continu, tant que votre apport reste dans les limites recommandées.
  6. Association à d’autres compléments : la créatine se combine bien avec les protéines en poudre, les BCAA, la bêta‑alanine et les glucides pour des effets synergétiques. Évitez cependant de la mélanger à des produits contenant des stimulants forts sans avis médical.

Cas particuliers et applications cliniques

Des recherches s’intéressent à la créatine comme adjuvant thérapeutique dans diverses pathologies :

  • Dépression et santé mentale : des analyses de bases de données montrent qu’une consommation insuffisante de créatine (<0,95 g/j) est associée à un risque accru de dépression. Des essais cliniques suggèrent que la créatine pourrait être utilisée en complément de certains traitements antidépresseurs.
  • Maladies neurodégénératives : la créatine est à l’étude dans la maladie de Parkinson, de Huntington et la sclérose latérale amyotrophique (SLA), avec des résultats mitigés mais encourageants sur la fatigue et la qualité de vie.
  • Pathologies musculaires et maladies mitochondriales : chez des patients atteints de dystrophies musculaires ou de myopathies mitochondriales, des doses de 0,1 à 0,35 g/kg/j ont amélioré la force et la mobilité.

Ces applications cliniques ne doivent être envisagées que sous supervision médicale.

Foire aux questions fréquentes (FAQ) sur la créatine et la dose quotidienne

Faut‑il obligatoirement faire une phase de chargement ?

Non, une prise quotidienne de 3–5 g/j sans phase de charge permet d’atteindre la saturation musculaire en quelques semaines, avec moins de rétention d’eau.

La créatine cause‑t‑elle des problèmes rénaux ?

Les études montrent que des doses modérées (3–5 g/j) n’endommagent pas les reins chez les personnes en bonne santé. Ceux qui ont une maladie rénale doivent consulter leur médecin avant toute supplémentation.

Peut‑on prendre de la créatine à long terme ?

Oui. Des essais sur plusieurs années n’ont pas montré d’effets négatifs à 3–5 g/j.

La créatine fait‑elle gonfler ?

Elle provoque une rétention d’eau intramusculaire, surtout lors de la phase de chargement, mais ne favorise pas la prise de graisse. L’augmentation de poids est temporaire et varie de 1 à 2 kg.

Quelle est la meilleure forme de créatine ?

La créatine monohydrate est la plus étudiée et offre le meilleur rapport qualité/prix. Les autres formes (HCl, nitrate, etc.) n’ont pas démontré de supériorité scientifique.

Peut‑on combiner créatine et caféine ?

Des études montrent que la caféine (3 mg/kg) n’annule pas les effets de la créatine, mais certaines personnes ressentent des troubles digestifs ou une nervosité accrue. Testez votre tolérance.

Conclusion : combien de créatine par jour ?

Déterminer quelle quantité de créatine par jour consommer dépend de vos objectifs, de votre poids et de votre situation personnelle. La science s’accorde toutefois sur plusieurs points clés :

  1. Besoin physiologique : le corps a besoin de 2 à 4 g de créatine par jour pour maintenir ses fonctions énergétiques, et la moitié provient de l’alimentation ou des suppléments.
  2. Dose de maintenance : consommer 3 à 5 g/j de créatine monohydrate est suffisant pour maintenir des réserves optimales et améliorer force, puissance et récupération.
  3. Phase de chargement : une phase de 20 à 25 g/j (0,3 g/kg/j) pendant 5–7 jours accélère la saturation des muscles, mais n’est pas indispensable et peut entraîner une rétention d’eau.
  4. Populations spécifiques : les seniors ou les personnes ayant une alimentation pauvre en créatine peuvent bénéficier de doses plus élevées (0,05 à 0,15 g/kg/j) après un chargement.
  5. Sécurité : la créatine est sûre pour des doses allant jusqu’à 30 g/jour à court terme et 3–5 g/jour à long terme, chez les personnes en bonne santé.

Pour aller plus loin et découvrir des produits de qualité, nous vous invitons à consulter notre sélection de meilleure créatine monohydrate. Vous y trouverez des analyses détaillées et des recommandations adaptées à vos objectifs.

En respectant les doses recommandées et en adoptant une alimentation équilibrée et une hydratation adéquate, la créatine peut devenir un allié précieux pour optimiser vos performances physiques, soutenir votre santé globale et favoriser une meilleure qualité de vie à tout âge.

Références

Voici la liste des références scientifiques utilisées dans l’article :

  1. Kreider et al., 2017International Society of Sports Nutrition position stand: safety and efficacy of creatine supplementation in exercise, sport, and medicine.
  2. ODS – National Institutes of Health, 2023 – Creatine Fact Sheet for Health Professionals.
  3. OPSS – Operation Supplement Safety, 2024 – Creatine Monohydrate: Dietary Supplement for Performance.
  4. Solis et al., 2023Dose–Response of Creatine Supplementation on Cognitive Function in Healthy Young Adults.
  5. Safdar et al., 2025Creatine Monohydrate Supplementation for Older Adults and Clinical Populations.
  6. Harvard Health Publishing, 2024 – What is creatine? Potential benefits and risks of this popular supplement.
  7. Rawson et al., 2022Common questions and misconceptions about creatine supplementation: what does the scientific evidence really show?

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