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ToggleIntroduction
Le collagène est la protéine structurelle la plus abondante de l’organisme : elle représente près de 30 % des protéines totales et constitue l’armature des tissus conjonctifs tels que la peau, les tendons, les os et les cartilages. Les trois acides aminés qui reviennent le plus souvent dans sa structure – glycine, proline et hydroxyproline – s’enchaînent selon un motif tripeptidique en « Gly-X-Y » permettant la formation de triples hélices. Ces dernières s’assemblent en fibres robustes capables de résister aux contraintes mécaniques. La science sait aujourd’hui que plusieurs types de collagène existent (au moins 28), les types I, II et III étant les plus abondants dans les tissus humains, le type I constituant notamment l’essentiel des fibres cutanées et osseuses. La production de collagène baisse d’environ 1 % par an après la vingtaine, et divers facteurs externes (rayonnement ultraviolet, pollution, tabac) accentuent cette diminution. Cette réduction endogène se traduit par une peau moins ferme et moins hydratée, des articulations plus fragiles et, globalement, une diminution de la masse musculaire et de la densité osseuse.
Face à cette baisse naturelle, l’industrie des compléments alimentaires propose depuis plusieurs années des poudres, gélules ou boissons à base de collagène hydrolysé. Ces produits rencontrent un succès croissant auprès des sportifs, des personnes souffrant d’arthrose ou des amateurs de « nutricosmétiques ». Mais quels sont réellement les bénéfices prouvés ? Quelles doses et formes privilégier ? Cet article s’appuie sur des études récentes publiées dans des revues à comité de lecture et sur des méta-analyses pour distinguer les faits des promesses marketing.
Les compléments de collagène : de quoi parle-t‑on ?
Les suppléments contiennent généralement du collagène partiellement hydrolysé (collagène « hydrolysé » ou peptides de collagène), issu de peaux et d’os de bovins ou de porcs, ou encore d’arêtes de poissons. L’hydrolyse enzymatique casse les longues fibres en peptides de petite taille (environ 2 kDa), ce qui facilite leur digestion et leur absorption intestinale. Une étude croisée, randomisée et en double aveugle publiée en 2024 dans Frontiers in Nutrition a montré qu’après ingestion de différents hydrolysats de collagène, des dipeptides spécifiques comme Pro-Hyp et Hyp-Gly apparaissent dans le plasma en grande quantité. Les concentrations de proline et de total hydroxyproline ont été multipliées par 6 à 10 en moins de 2 heures, et entre 36 % et 47 % de l’hydroxyproline ingérée restait sous forme peptidique. Ces résultats confirment que l’organisme absorbe les peptides de collagène et les transporte vers les tissus cibles.
Différences entre collagène hydrolysé et collagène natif
Il existe deux grandes catégories de compléments :
- Collagène hydrolysé (types I et III principalement) : les peptides ont un poids moléculaire faible qui leur permet de franchir la barrière intestinale et d’être distribués dans l’organisme. Plusieurs essais in vitro montrent que des peptides tels que Pro-Hyp stimulent la prolifération des fibroblastes et la production de collagène endogène. C’est cette forme qui est présente dans la majorité des poudres et boissons.
- Collagène natif de type II : ce collagène non hydrolysé, extrait généralement de cartilage de poulet, est utilisé à dose très faible (40 mg/j). Son mécanisme d’action serait immunologique : en traversant la muqueuse intestinale sans être digéré, il induirait une tolérance orale et réduirait la réponse immunitaire contre le cartilage chez les personnes souffrant d’arthrose ou d’arthrite.
Chaque type a des indications et des doses différentes. Les sections suivantes passent en revue les principaux bénéfices supposés et les preuves disponibles.
Effets sur la peau : hydratation, élasticité et rides
Ce que disent les méta-analyses
La principale motivation des consommateurs demeure l’amélioration de l’aspect de la peau (hydratation, élasticité, rides). Une méta‑analyse de 2023 compilant 26 essais cliniques randomisés a montré que la supplémentation en collagène hydrolysé améliore significativement l’hydratation de la peau et son élasticité, avec une réduction modérée des rides. Toutefois, cette revue souligne une grande variabilité des protocoles et un risque de biais (sponsoring industriel). Une autre méta‑analyse plus récente, parue en 2025, a inclus 23 essais et conclu qu’en excluant les études financées par l’industrie, il n’existait pas de preuve solide que les compléments de collagène préviennent ou traitent le vieillissement cutané. Elle note que les améliorations rapportées dans certains essais pourraient être liées à des facteurs confondants comme la prise concomitante de vitamines ou d’antioxydants.
Études cliniques récentes
Malgré ces réserves, plusieurs essais randomisés apportent des données intéressantes. Dans un essai contrôlé en double aveugle publié en 2024 (Dermatology Research and Practice), 140 participants âgés de 40 à 60 ans ont reçu un complément de collagène hydrolysé associé à de la vitamine C ou un placebo pendant 12 semaines. L’analyse par imagerie haute résolution a montré une diminution significative de 44,6 % de la fragmentation du collagène dermique par rapport au placebo. L’hydratation cutanée a augmenté de 13,8 % et l’élasticité de 22,7 % (p < 0,01). La profondeur des rides (indice Rz) a diminué de 19,6 %. Ce même essai a également noté une amélioration modérée de l’apparence des cheveux (augmentation de 27,6 % du nombre de cheveux au comptage, non significatif) et une augmentation de 31,9 % du score d’apparence des cheveux.
Une autre étude randomisée, en double aveugle, menée auprès de 112 femmes et publiée en 2024 (Journal of Clinical Medicine), a évalué un hydrolysat bovin (CollaSel Pro®) à raison de 10 g/j pendant 8 semaines. Les chercheurs ont mesuré l’élasticité, l’hydratation et la rugosité de la peau. Par rapport au placebo, le groupe collagène présentait une élasticité significativement plus élevée (43,0 ± 7,4 mPa vs 40,3 ± 3,3 mPa, p = 0,017), une hydratation accrue (65,8 ± 18,9 vs 53,1 ± 14,9 g/m³, p < 0,001) et une rugosité réduite (40,2 ± 20,4 vs 24,9 ± 20,9 g/m³, p < 0,001). Ces résultats indiquent que des doses de 10 g/j peuvent améliorer des paramètres biophysiques de la peau en seulement huit semaines.
Enfin, une étude en double aveugle portant sur 66 femmes âgées de 35 à 55 ans a comparé l’ingestion quotidienne de 2,5 g de peptides de collagène bovin à un placebo. Après huit semaines, les participantes du groupe collagène ont montré une réduction significative du volume des rides du contour des yeux, une amélioration de l’élasticité et de l’hydratation de la peau. Des analyses in vitro menées en parallèle ont confirmé que ces peptides stimulent la synthèse de collagène et d’élastine par des fibroblastes humains. Ainsi, bien que les méta‑analyses nuancent les conclusions, plusieurs essais contrôlés bien conduits suggèrent que les peptides de collagène, seuls ou associés à la vitamine C, améliorent certains paramètres cutanés.
Rôle des antioxydants et de la vitamine C
De nombreuses formules associent collagène et vitamine C. Les chercheurs rappellent que l’ascorbate sert de cofacteur aux enzymes prolyl et lysyl hydroxylases responsables de la stabilisation de la triple hélice et de la réticulation des fibres. Par ailleurs, la vitamine C neutralise les radicaux libres générés par l’exposition aux UV, protégeant ainsi les fibres de collagène. Les compléments combinant collagène, acide hyaluronique, biotine et vitamines (Skin Radiance Collagen®) ont montré une réduction de la profondeur des rides de 48 % et une diminution de 28 % de la chute des cheveux après 56 jours. Toutefois, ces résultats ne peuvent pas être attribués uniquement au collagène et illustrent l’importance d’une formulation globale.
Limites et précautions
Il convient de souligner que la plupart des essais cliniques sur la peau durent moins de 12 semaines et incluent principalement des femmes d’âge moyen en bonne santé. Les effets à long terme restent donc peu connus. De plus, certains travaux sont financés par l’industrie, ce qui peut introduire un biais. Enfin, l’amélioration des paramètres biophysiques ne signifie pas nécessairement un effet « anti‑âge » visible sur le long terme. Les médecins rappellent que l’hydratation de la peau dépend avant tout d’une alimentation équilibrée, d’un apport suffisant en acides gras essentiels, et de l’utilisation d’une protection solaire.
Cheveux et ongles
Cheveux
Le rôle du collagène dans la santé des cheveux est moins bien documenté que pour la peau. Le collagène fournit une matrice aux follicules pileux et pourrait aider à renforcer les liaisons disulfure des fibres de kératine. Dans l’essai Randomisé en double aveugle sur 140 participants mentionné plus haut, la supplémentation en collagène hydrolysé pendant 12 semaines a entraîné une amélioration de 31,9 % de l’apparence des cheveux et une augmentation de 27,6 % du nombre de cheveux au comptage trichoscopique, mais cette différence n’était pas statistiquement significative. Une petite étude indienne de 2024 a évalué un mélange de collagène marin, hyaluronate, vitamines C et E et biotine ; après 56 jours, les participantes ont observé une diminution de 28 % de la chute des cheveux par rapport au placebo. Comme la formulation contenait plusieurs actifs, il est difficile d’attribuer l’effet au seul collagène.
Ongles
Une étude ouverte menée en 2017 sur 25 femmes souffrant de fragilité des ongles a évalué l’effet de 2,5 g/j de peptides de collagène bioactifs (marque Verisol®). Les participantes ont pris le complément pendant 24 semaines puis l’ont interrompu pendant 4 semaines. Les résultats montrent une augmentation de 12 % de la vitesse de croissance des ongles, une diminution de 42 % de la fréquence de casse, et 64 % des participantes ont observé une amélioration globale de la fragilité. Quatre semaines après l’arrêt du traitement, 88 % ont noté la persistance des améliorations. Bien que l’étude soit non contrôlée et qu’elle inclue peu de participantes, elle suggère que les peptides de collagène pourraient renforcer les ongles cassants.
Articulations et santé cartilagineuse
Arthrose et douleurs articulaires
Plusieurs essais cliniques suggèrent que les collagènes de type II natif ou hydrolysé peuvent réduire les douleurs articulaires et améliorer la mobilité chez les personnes souffrant d’arthrose ou de douleurs articulaires. Une revue narrative publiée en 2023 a analysé des essais portant sur le collagène hydrolysé (5 à 10 g/j) et le collagène natif (40 mg/j). La plupart des études rapportent une amélioration des scores de douleur (échelle visuelle analogique), une diminution de la raideur et une augmentation de la fonctionnalité, même si les protocoles et les doses varient considérablement. Le collagène natif agirait via une modulation immunitaire, tandis que les peptides hydrolysés favoriseraient la synthèse de cartilage et exerceraient des effets anti‑inflammatoires.
Un essai randomisé double aveugle de 2024 a comparé un complément multi‑ingrédients contenant du collagène hydrolysé à un placebo chez des adultes souffrant d’arthrose. Après 8 semaines, le groupe collagène a présenté une réduction significative de la douleur évaluée par l’échelle WOMAC et l’échelle visuelle analogique, ainsi qu’une amélioration du score de qualité de vie et des performances au test de marche de six minutes. Ces effets sont encourageants mais, là encore, le produit contenait aussi des vitamines, des minéraux et d’autres nutriments, rendant difficile l’attribution des résultats au collagène seul.
Prévention des blessures chez le sportif
Chez les sportifs, la supplémentation en collagène pourrait renforcer les tendons et les ligaments. Certaines études explorent l’association « collagène + vitamine C » avant l’entraînement : l’apport d’environ 15 g de gélatine ou de peptides une heure avant un exercice de sauts favoriserait la synthèse de collagène dans les tendons et réduirait le risque de blessures, selon des recherches préliminaires. Cependant, ces études restent limitées et nécessitent une confirmation par de grands essais contrôlés.
Masse musculaire et composition corporelle
Un des domaines où les peptides de collagène se révèlent prometteurs est la sarcopénie (perte de masse musculaire liée à l’âge). Un essai randomisé contrôlé de 2015 a suivi 53 hommes âgés souffrant de sarcopénie réalisant un entraînement de résistance. Le groupe recevant 15 g de peptides de collagène par jour a gagné 4,2 kg de masse maigre, soit davantage que le groupe placebo (+2,9 kg), et a perdu plus de masse grasse (−5,4 kg vs −3,5 kg). Les gains de force au test de l’extension du genou ont également été supérieurs (+16,12 Nm vs +7,38 Nm). Les chercheurs n’ont signalé aucun effet secondaire.
Une revue intégrative de 2024, qui a passé en revue plusieurs essais sur des adultes entraînés et des personnes âgées, conclut que la prise de peptides de collagène (15 g/j) combinée à un entraînement de résistance augmente davantage la masse maigre, la force et la puissance par rapport à l’entraînement seul. L’effet serait notamment lié à la richesse des peptides en glycine et en proline, nécessaires à la synthèse du tissu conjonctif et à la récupération musculaire. Toutefois, les auteurs soulignent que le collagène est pauvre en leucine, acide aminé clé pour stimuler la synthèse protéique musculaire via la voie mTOR ; ils recommandent donc d’associer le collagène à une source de protéines plus complète (whey ou protéines végétales) pour optimiser la prise de muscle.
Santé osseuse
Le collagène de type I est une composante essentielle de la matrice osseuse. Plusieurs études montrent qu’une supplémentation en peptides de collagène peut améliorer la densité minérale osseuse chez les femmes ménopausées. Un essai contrôlé de 2018 incluant 131 femmes a montré qu’une dose quotidienne de 5 g de peptides de collagène spécifiques pendant 12 mois augmentait la densité minérale osseuse de la colonne lombaire (+1,0 %) et du col fémoral (+0,9 %) par rapport à une diminution observée dans le groupe placebo. Les biomarqueurs osseux ont également évolué en faveur d’une formation accrue (augmentation de P1NP) et d’une résorption moindre (diminution de CTX). Un suivi à long terme publié en 2021 a confirmé que ces améliorations se maintenaient et présentaient une pertinence clinique.
Ces résultats suggèrent que le collagène peut compléter les apports en calcium et en vitamine D pour soutenir la santé osseuse, surtout chez les femmes post‑ménopausées. Toutefois, les études restent limitées en nombre et en durée ; la supplémentation ne peut remplacer les traitements anti‑ostéoporotiques lorsque ceux‑ci sont nécessaires.
Absorption, biodisponibilité et différences selon les sources
L’absorption des peptides est un argument clé des fabricants. L’étude en double aveugle de 2024 mentionnée plus haut a comparé des hydrolysats de collagène d’origine porcine, bovine et marine. Elle a montré que la prise de collagène marin entraînait une formation plus élevée du dipeptide Hyp-Gly, tandis que le collagène porcin produisait des niveaux plus élevés de peptides plus longs. La majorité des peptides circulants étaient Pro-Hyp et Hyp-Gly ; les concentrations totales de libre et totale hydroxyproline augmentaient de 6 à 10 fois par rapport à la ligne de base. Environ 36 à 47 % de l’hydroxyproline restait liée sous forme de peptide, suggérant que ces fragments peuvent atteindre les tissus cible. Ces différences selon les sources expliquent pourquoi certains compléments mettent en avant leur origine (poisson vs bovin). En théorie, une absorption plus rapide pourrait favoriser une distribution plus efficace aux tissus, mais aucune étude clinique n’a démontré une supériorité nette d’une source par rapport à une autre.
Sécurité, dosage et recommandations pratiques
Doses utilisées dans les études
Les essais cliniques utilisent généralement des doses de 2,5 g à 15 g par jour pour les peptides de collagène. Pour la peau, des doses de 2,5 à 10 g/j pendant 8 à 12 semaines semblent suffisantes pour observer des améliorations. Pour la masse musculaire et la santé des articulations, des doses plus élevées (10 à 15 g/j) associées à un entraînement de résistance sont courantes. Le collagène natif de type II est efficace à des doses très faibles (40 mg/j) chez les personnes souffrant d’arthrose.
Effets secondaires et contre‑indications
Le collagène hydrolysé est considéré comme sûr par la Food and Drug Administration américaine et par l’Autorité européenne de sécurité des aliments. Les études disponibles n’ont pas rapporté d’effets secondaires graves. Des troubles digestifs légers (nausées, ballonnements) sont parfois décrits. Les personnes allergiques au poisson ou au bœuf doivent vérifier la source du collagène. Les compléments de collagène ne contiennent pas tous les acides aminés essentiels, notamment la leucine, et ne remplacent donc pas une alimentation variée riche en protéines. Ils ne doivent pas être utilisés comme traitement exclusif des pathologies articulaires ou osseuses : en cas d’arthrose, de sarcopénie ou d’ostéoporose, il est indispensable de consulter un professionnel de santé.
Conseils pour choisir un supplément
- Vérifiez la provenance et la pureté : privilégiez les produits certifiés (bovin élevé en Europe, collagène marin sans métaux lourds) et les marques transparentes sur leur procédé de fabrication.
- Choisissez un dosage adapté : pour une action cutanée ou une prévention articulaire, 5 à 10 g/j suffisent ; pour soutenir l’entraînement, 10 à 15 g/j peuvent être plus pertinents.
- Associez‑le à une source de vitamine C : cette vitamine est nécessaire à la synthèse du collagène et potentialise les effets des peptides. Certaines formules en contiennent déjà.
- Combinez avec un régime équilibré et de l’exercice : le collagène ne remplace pas une alimentation riche en protéines complètes, ni l’activité physique indispensable à la santé musculosquelettique.
- Soyez patient : les études montrent des effets au bout de 8 à 12 semaines. Un minimum de trois mois d’utilisation est donc recommandé pour évaluer les bénéfices.
Conclusion
La supplémentation en collagène suscite un engouement considérable. Les études actuelles indiquent que les peptides de collagène peuvent améliorer l’hydratation de la peau, son élasticité et réduire modestement les rides. Des données préliminaires suggèrent également un effet bénéfique sur la densité osseuse, la masse musculaire lorsqu’elle est combinée à l’entraînement, et une réduction des douleurs articulaires. Toutefois, les méta‑analyses soulignent des biais méthodologiques et la nécessité de nouvelles études indépendantes. Les effets sur les cheveux et les ongles restent exploratoires, avec quelques essais montrant une diminution de la casse des ongles et de la chute des cheveux.
Avant de se supplémenter, il est donc recommandé de considérer ses objectifs personnels (amélioration de la peau, soutien articulaire, récupération musculaire) et d’adopter une vision globale intégrant alimentation, exercice et hygiène de vie. Si vous souhaitez comparer les produits disponibles sur le marché français et obtenir un avis sur les meilleurs compléments de collagène, consultez notre guide comparatif dédié (voir la page meilleur collagène). Ce guide indépendant vous aidera à choisir une formulation adaptée à vos besoins et à votre budget, en tenant compte des critères de qualité et des avis scientifiques.
Sources scientifiques
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